Dans le tourbillon des événements politiques et des luttes de pouvoir, Tayeb Benabderrahmane, une figure émergente du monde des affaires et de la politique, se trouve confronté aux intrigues et aux machinations d’adversaires redoutables, dont un État : le Qatar. Alors qu’il navigue dans les arcanes de la politique, du sport et des médias, sa vie prend une tournure tragique lorsqu’il est arrêté et détenu arbitrairement, torturé, obligé de signer un accord pour pouvoir recouvrer, 307 jours après son arrestation, la liberté.

Le journal intime de Tayeb, dont les derniers chapitres ont été rédigés après qu’il ait été informé par la presse de sa condamnation à mort par le Qatar, est un voyage à travers son âme. Avec un courage inébranlable, il revient sur les événements qui l’ont mené à cette sombre réalité, dévoilant des alliances trahies, des promesses brisées et un système qui semble dévorer la France de l’intérieur.

Doha, ou ad-Dawḥa signifiant « grand arbre » en arabe, devient le symbole poignant de cette autobiographie. Comme l’arbre, Tayeb est à la fois ancré dans son passé, mais étouffé par l’ombre inédite d’une mort imminente. L’ombre de cet arbre plane sur le récit, rappelant constamment la fragilité de la vie et la force implacable de la destinée.

Plus qu’un livre sur l’influence démesurée que le Qatar exerce désormais sur la France, le récit poignant de Tayeb Benabderrahmane est une méditation sur la vie, la mort et l’injustice. L’auteur explore les abysses de l’âme humaine et la quête désespérée de vérité et de rédemption. Chaque page est une plongée dans l’esprit d’un homme qui, malgré la condamnation, refuse de céder au désespoir.

« Journal d’un condamné à mort. À l’ombre de Doha » est plus qu’une autobiographie ; c’est un écho universel des conflits intérieurs et extérieurs qui façonnent notre humanité. Une histoire captivante, sombre et lumineuse à la fois, qui résonnera longtemps après la dernière page.